Un mec de l’Australie qui prefere Noumea, penses a sa culture et sa place dedans, tout en detruisant la langue francaise avec ses fautes d’orthographie et de grammaire.
La capital culturelle de Bourdieu
Published on April 3, 2005 By MecAustralien In Politics
Sur JU, il y a beaucoup de choses mechants qui sont dit au sujet des chomeurs et des pauvres, comme si c’est leur fautes qu’ils n’ont pas d’argent. On dis souvent que c’est parce qu’il ne font pas d’effort, parce qu’ils sont stupides, des choses comme ca. Peut-etre qu’il y a des cas qui sont comme ca. Mais de mon avis, c’est beaucoup plus compliquee que ca. Il y a beaucoup de riches et du monde de la classe de milieu qui sont aussi tres feignants. Et c’est pour ca que je crois que la theorie de Bourdieux sur la capital culturelle a de relevance. Plusieurs fois j’ai essaye d’expliquer cette theorie, mais sans grand succes. Mais je suis pas decourage facilement. Voici un histoire que je vais vous raconter pour essayer de vous expliquer un petit peu sur cette theorie.

Quand j’etais a Noumea je trainais souvent au quartier Riviere Sallee, ce qui est un quartier pauvre. Je trainais avec des Wallisiens, qui etaient des enfants de ceux qui travaillaient au mine de nickel (certainement pas des feignants avec le boulot qu’ils ont). Ils parlaient le francais mieux que moi bien entendu. Beaucoup mieux que moi, parce que en faite ils ont toujours habite dans un pays francophone, alors ils parlent en francais a l’ecole. Rien d’ettonnant la. Mais a cause de leurs parents, ils parlaient tous aussi le Wallisien. Entre eux ils allaient entre les deux langues. Et ils parlaient le Wallisien sans probleme, comme c’etait leur langue maternelle aussi. En plus, certains uns n’etaient meme pas Wallisiens, mais Foutuniens! Les Wallisiens parlaient pas vraiment le Foutunien, mais les Foutuniens ont reussi a apprendre un peu de Wallisien juste par trainer dans les rues avec leurs copains. En plus, ils apprenaient beaucoup de chansons anglophones de la radio!

Bon c’est pas un histoire de vraiment extraordinaire, mais pense a ceci. En Australie, le faite que je suis bilingue, que je parle le francais assez bien est quelque chose de vraiment remarquable. Il n’y a pas beaucoup d’Australiens qui arrivent a etre bilingues. Ici, beaucoup de monde me donne beaucoup de respect a cause de ca. En plus, souvent on me demande est-ce que je vais faire quelque chose avec mon francais. Ils veulent dire, est-ce que je vais faire du boulot avec, gagner des sous avec mon francais? Et c’est normale comme question. Le francais, ca m’apportes beaucoup de chances. Le francais est parle dans beaucoup de pays et on peut faire du business avec, on peut devenir diplomate, je pourrait devenir prof de francais, ou meme prof d’anglais dans un pays francophone. Il y a des tas de chances pour les gens qui peuvent parler plus qu’une langue. Ah oui? Non, pas tout a fait. Il faut parler les langues de pouvoir. Si je pourrai parler le Wallisien, qu’est ce que je pourrai faire avec? Rien. Completement rien. Parce que le Wallisien, n’est pas une langue puissante. Mais ca aurai ete aussi difficile d’apprendre le Wallisien que ca a ete pour moi d’apprendre le francais, n’est-ce pas?

Ce n’est pas que je suis plus doue pour les langues, ni plus intelligents que mes copains a la Riviere Sallee. Mais moi j’ai appris une langue que notre systeme d’argent a decide est important. Avec le francais et l’anglais, on peut gagner de l’argent. Avec les langues des tribus d’Indonesie, avec le Wallisien, avec les langues Kanaks, on ne peut gagner rien. Et c’est ca la capital culturelle. Moi je l’ai. J’ai la capital a laquelle notre culture donnes de la valeur. Je connais ce qu’il faut connaitre pour avoir du succes dans mon culture. Quoi que mes copains a la Riviere Sallee connaissaient plus de choses que moi, parce qu’ils parlaient le francais (leur deuxieme langue) mieux que moi. Mais leur langue maternelle, le Wallisien n’as pas ete donne un valeur capitaliste. Alors meme si ils connaissent plus de choses que moi, ils connaissent pas les choses qu’il faut connaitre pour avoir du succes dans les cultures capitalistes.

Je dis ca pas pour montrer que le capitalisme est mauvais, mais juste pour montrer la facon que la systeme marche. Juste pour montrer que les cultures donnent de la valeur a certaines choses, mais ils ne donnent pas de la valeur a certaines autres choses qui sont aussi difficiles a apprendre. Alors c’est pour ca que je dis que c’est beaucoup plus compliquee que de dire que les pauvres sont feignants ou stupides.

En faite on pourrait meme dire que la raison que le francais a plus de valeur, c’est parce qu’il y a beaucoup de peuples qui ont fait l’effort d’apprendre le francais, mais les francais ont ete trop feignants pour apprendre, par exemple, le Kanaky. En faite, c’est plutot nous, les anglophones qui sont les plus feignants, parce que nous ne faisons presque aucun effort pour devenir bilingue, meme quand nous arrivons dans un pays pour le coloniser ou il y a toujours des tribus qui parles leur langues, comme l’Australie. C’est nous qui n’apprennent toujours pas les langues aborigenes, ce qui sont les langues de l’Australie. Mais les aborigenes sont souvent bilingues avec l’anglais juste pour survivre, pas pour devenir riches.

Comments
on Apr 04, 2005
Oui tu as totalement raison. On ne se rend pas compte de richesses culturelles parce qu'on a tous l'appât du gain...

Et la théorie de Bourdieux a plus de sens pour moi que la plupart des théories économiques c'est vrai. C'est sur que quand on naît dans une famille riche c'est toujours plus facile de s'en sortir, non seulement parcequ'ils ont les moyens financiers, mais aussi parcequ'ils ont la culture d'une classe aisée. Ce qui ouvre toujours les portes. D'ailleurs à Nouméa, quand un gosse de riche est cadre à peine sorti de l'école, tout le monde sait qu'il a été 'pistoné'. Et que quelqu'un qui était sûrement plus capable d'éxerceer le poste a été ignoré juste parce qu'il n'avait pas les relations qu'il faut avoir dans ce monde là.

C'est injuste, mais c'est comme ça.